Depuis la mi-avril et jusqu’au 19 juin, 42 cas humains d'encéphalites à tiques ont été recensés dans l’Ain (symptômes pseudo-grippaux ayant évolué vers des céphalées intenses et des vertiges).

L’enquête épidémiologique menée par l’ARS a conclu à une origine alimentaire via la consommation de fromages de chèvre à base de lait cru en provenance d’un producteur de fromages situé dans la zone de résidence des cas humains. Cet épisode de cas groupés d’encéphalite à tiques est le premier identifié en France lié à la consommation alimentaire.

L’encéphalite à tiques : En bref ?!

  • Une zoonose transmise à l’homme principalement par piqûre de tiques, d’où son nom (en anglais : Tick-Borne Encephalitis = TBE)
  • De rares cas de transmission à l’être humain via la consommation de produits au lait cru (environ 1% des cas de contamination humaine selon la bibliographie)
  • Un cycle de transmission impliquant de nombreuses espèces animales réservoirs (rongeurs +++)
  • Une situation épidémiologique en France mal connue : une vingtaine de cas diagnostiqués par an en rapport avec les piqures de tiques dans les zones boisées humides
  • Une absence de signes cliniques rapportés chez les ruminants
  • Une détection par diagnostic direct (RT-PCR) dans le lait des animaux virémiques (chèvres, brebis, vaches) ou confirmation de la circulation par diagnostic indirect (sérologie ELISA)
  • Un danger sanitaire « non catégorisé » au sens de la règlementation nationale

 La Plateforme ESA vient de publier une note de synthèse sur cette maladie : ICI

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