Un projet, nommé Epribele, a été réalisé en 2019 sur l’ensemble de la France auprès d’un certain nombre d’éleveurs caprins, dont 17 de notre département. Les résultats de l'enquête viennent d'être publiés.

L’élevage des caprins au pâturage est actuellement encouragé en raison d’attentes sociétales.

La pratique du pâturage entraîne de façon inéluctable l’infestation des animaux par différents parasites, les principaux étant des nématodes du tube digestif, aussi appelés strongles gastro-intestinaux (SGI). La gestion des infestations par les SGI implique l’utilisation de médicaments anthelminthiques strongylicides. Or, le nombre de médicaments anthelminthiques strongylicides est très réduit à ce jour pour la filière caprine laitière. Un seul produit (à base d'éprinomectine) dispose d’une autorisation de mise sur le marché pour l’espèce caprine avec un temps d’attente zéro jour pour le lait. Ce produit pour le traitement des strongyloses chez la chèvre en lactation doit être administré par voie pour-on et ne peut pas être administré par voie orale. Cependant, des remontées de terrain affirment que le produit serait fréquemment administré par voie orale, avec, comme raison avancée par les éleveurs, un manque d’efficacité lors d’une administration par voie pour-on.

Le projet, cité ci-dessus, visait à réaliser une enquête auprès des éleveurs caprins laitiers pour connaître en détail leurs pratiques concernant l’utilisation des antiparasitaires strongylicides en général et de l’éprinomectine en particulier (Eprinex® Multi).

Une plaquette technique fait la synthèse des principaux résultats.

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