Descriptif de la maladie
Signes cliniques
Il s'agit d'une maladie d'origine virale, non transmissible à l'Homme, inscrite sur la liste des dangers sanitaires de Catégorie 2.
Cette maladie, dont la période d’incubation est longue, entraîne l’apparition de tumeurs au niveau des ganglions. Si celles-ci grossissent trop, elles peuvent entraîner la mort de l’animal.
Le virus infecte principalement les bovinés de plus de 2 ans, avec un pic d'incidence entre 5 et 8 ans.
Vache présentant une hypertrophie des ganglions lymphatiques due à la leucose - Source ENVA
Contamination et virulence
La Leucose est peu contagieuse. Le sang est la matière virulente principale, suivie du lait et du colostrum. La contamination est ainsi effectuée par transmission de globules blancs infectés (via seringues, instruments d'écornage, ...), par le colostrum (non thermisé) ou par l'intermédiaire d'arthropodes piqueurs (tiques, moustiques).
Lutte contre la Leucose
Prophylaxie
La France métropolitaine est officiellement indemne de Leucose depuis 1999. Les cas sont très rares, en 2014, 2 troupeaux (2 animaux) ont été considérés infectés.
La justification de la lutte contre cette maladie est liée aux impératifs du commerce intracommunautaire : il s'agit du maintien du statut officiellement indemne de la France.
Prophylaxie quinquennale, du 01 octobre au 30 avril
Le dépistage est réalisé par sérologie ELISA.
- Cheptel allaitant : 20% des bovins de plus de 24 mois.
- Cheptel laitier : dépistage sur le lait de grand mélange.
Surveillance des lésions à l’abattoir
Prévention de la Leucose
Il convient d'appliquer les mesures d'hygiène générale (matériel d'injection à usage unique), et de rester vigilant lors des périodes de prolifération des insectes piqueurs.
Réglementation
Le statut "officiellement indemne" du cheptel est nécessaire pour la délivrance de la carte verte (pour une naissance comme pour une introduction, auquel cas la carte est éditée après la validation sanitaire de l'introduction).
En cas d'infection confirmée, un abattage partiel peut être effectué, par décision des autorités sanitaires. Une désinfection poussée des bâtiments d'élevage est alors organisée. Pour les cheptels sous surveillance (infectés, en assainissement), les frais de prélèvements et d'analyses H.T sont entièrement pris en charge par l’Etat.