L'éleveur doit également assurer le premier maillon de la tracabilité par :
- Tenue d'un registre d'élevage.
- Etablissement d'un document d'accompagnement lors du transport de porcins ; ces documents sont disponibles au GDMA ou peuvent être édités informatiquement si l'éleveur dispose d'un logiciel le permettant. Un exemplaire doit être conservé dans le registre d’élevage du site de sortie et un autre dans celui du site d’entrée (à conserver 5 ans). Il permet de suivre les mouvements, de contrôler l'identification des porcs pendant le transport. Le document d'accompagnement est à établir pour toute entrée et pour toute sortie.
- Notification des mouvements des porcins (entrées et sorties) dans la base BD-PORC dans les 7 jours suivant la date du mouvement. La déclaration et l'enregistrement de ces mouvements dans la base BD-PORC, est réalisée soit directement par l'éleveur via l'accès internet à BDPORC, soit en délégant cette notification à votre groupement, ou soit en passant par le GDMA en transmettant un double du bon d’accompagnement.
Conséquences réglementaires :
- Tous les mouvements hors groupement sont à déclarer par les soins de l’éleveur (soit sur BDPORC, soit envoi d’une copie du bon de circulation au GDMA).
- Même en cas de délégation, l’éleveur doit avoir dans son registre d’élevage un double de tous les bons de circulation. Il reste responsable des informations enregistrées dans la base de données BDPORC. Il doit donc s’assurer qu’elles sont conformes à la réalité.
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Toutes ces opérations s'inscrivent dans le cadre de la réglementation européenne, pour permettre une meilleure gestion sanitaire du cheptel porcin français, notamment en cas de crise sanitaire. La traçabilité est aujourd'hui indispensable pour accéder au marché mondial.