Depuis septembre 2014, la déclaration de chaque avortement n’est plus obligatoire. Par contre, les épisodes abortifs le sont: 3 avortements ou plus en une période de 7 jours ou moins.
Est considéré comme un avortement infectieux l’expulsion d’un fœtus ou d’un animal mort-né ou succombant dans les 12 heures suivant la naissance, à l’exclusion des avortements d’origine manifestement accidentelle.
Le déplacement du vétérinaire ainsi que la prise de sang sur la brebis ou la chèvre avortée et la sérologie Brucellose sont pris en charge à 100% par l’Etat.
Des analyses complémentaires peuvent être effectuées sur les prélèvements réalisés dans ce cadre. Les principales maladies abortives chez les petits ruminants sont la Fièvre Q , la Chlamydiose, la Salmonellose et la Toxoplasmose.
Pour les ovins, les analyses sérologiques pour la Chlamydiose, la fièvre Q, la Salmonellose et la Toxoplasmose sont prises en charge à 100% par le GDMA.
Pour les caprins, les analyses sérologiques pour la fièvre Q et la Toxoplasmose sont prises en charge à 100% par le GDMA. La Chlamydiose est prise en charge à 75%.
Toutes les autres analyses complémentaires bactériologiques ou sérologiques demandées sont à la charge de l’éleveur (prise en charge possible à hauteur de 75% si appel de l’éleveur ou du vétérinaire au GDMA).
EN BREF :
- 3 avortements en moins de 7 jours, je déclare !
- La visite du vétérinaire est prise en charge par l’Etat dès le premier avortement
- Prise en charge TOTALE des analyses sérologiques par le GDMA et à 75% des autres analyses sur demande au GDMA
- Tout avortement doit être inscrit dans le registre d’élevage
- Le diagnostic est indispensable pour adapter les mesures de lutte !
