Depuis le 1er septembre 2017, des formes congénitales de SBV ont été observées dans dix régions sur vingt-deux (ancien découpage administratif) soit via le réseau de vétérinaires sentinelles soit via des remontées d'information informelles. Sont concernés treize élevages bovins et un élevage ovin (« élevages cliniquement atteints »).

Les résultats sont issus du traitement des données saisies au 18 mai 2018 concernant les élevages bovins, ovins et caprins des clientèles des vétérinaires sentinelles, depuis le 1er septembre 2017.
Des remontées d'information informelles (réseau des GDS, de Coop de France et vétérinaires (non sentinelles)) ont permis d'apporter des informations complémentaires au dispositif de surveillance mis en place dans le cadre de la Plateforme ESA.

Les malformations observées dans les élevages cliniquement atteints sont présentées dans le tableau ci-dessous(synthèse des informations remontées par le réseau des vétérinaires sentinelles dans le cadre du dispositif et par les retours informels).

Pour rappel sur la maladie

SBV congénital : manifestation différée de l'infection fœtale par le SBV conduisant à la naissance de produits le plus souvent non viables chez les bovins, ovins et caprins, et se traduisant par des avortements, de la prématurité et de la mortinatalité associés à des malformations congénitales diverses (arthrogrypose, raccourcissement des tendons du jarret, torticolis, torsion du sternum et du rachis, déformations de la mâchoire et de la tête) ; des troubles nerveux peuvent également être observés.

SBV aigu : manifestation aigüe de l'infection par le SBV caractérisée chez les bovins par des épisodes de diarrhée, de baisse de production laitière et d'hyperthermie, associés éventuellement à des retours en chaleurs et à des avortements de début de gestation. Cette forme clinique n'a pas été rapportée chez les petits ruminants (Wernike et al. 2013). Le SBV aigu ne pas fait pas l'objet d'une surveillance organisée.

Source : GDS France et Plateforme ESA