Dans un communiqué le 13 octobre, le ministère de l’Agriculture a demandé l’installation de clôtures frontalières à la Belgique dans les départements de la Meurthe-et-Moselle, de la Meuse et des Ardennes. La zone d’observation renforcée se concentre désormais sur 113 communes de ces trois départements, contre 134 auparavant.
A la lumière des avis de l’ANSES et de l’ONCFS reçus le 12 octobre 2018 et en cohérence avec l’évolution de la stratégie sanitaire en Belgique, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Stéphane Travert, a décidé d’adapter les mesures de prévention en place dans la zone limitrophe du territoire belge touché par la peste porcine africaine (PPA). Par arrêté, il sort du périmètre de la zone d’observation renforcée les 21 communes des Ardennes les plus éloignées des cas belges. Il demande aux préfets d’installer des clôtures pour empêcher les mouvements de sangliers à partir de la Belgique.
Il est demandé dans les départements de la Meurthe-et-Moselle, de la Meuse et des Ardennes, de prendre les dispositions nécessaires pour mettre en place ces clôtures, en se basant sur les prescriptions des cahiers des charges. Ces derniers ont été élaborés sur la base des propositions de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), et de la Fédération nationale de la chasse (FNC).
Cette adaptation du périmètre permet dans les communes concernées par la levée la reprise de l’ensemble des activités en forêt (chasse, activités forestières), en miroir avec les mesures prises de l’autre côté de la frontière. L’installation des clôtures permettra en temps utile la reprise d’une chasse intensive dans la zone d’observation renforcée pour réduire la population de sangliers. Une surveillance active sera également maintenue avant de pouvoir reprendre les activités forestières dans cette zone.
Source DGAL, communiqué en pièce jointe
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