Bien que leur utilisation devait cesser le 1er juillet 2018, « il apparaît que les anciens documents d’accompagnement des porcs sont toujours utilisés, affirme le ministère de l’Agriculture, dans une instruction publique publiée le 5 novembre 2018. Or ces documents ne prennent pas en compte les nouveaux dangers et notamment le statut de l’exploitation vis-à-vis du risque trichine. En conséquence, il convient d’adopter des dispositions transitoires jusqu’à l’écoulement définitif des anciens stocks de document. »

Jusqu’au 1er juillet dernier, les éleveurs pouvaient continuer à utiliser les anciens documents d’accompagnement des porcs s’ils indiquaient les mentions manuscrites « HNRT » (hébergement non reconnu trichine) ou « PA » (élevage de porcs plein air), lorsque leur exploitation n’était pas officiellement reconnue comme appliquant des conditions d’hébergement contrôlées.

Désormais, les exploitations officiellement reconnues comme appliquant des conditions d’hébergement contrôlées doivent également obligatoirement indiquer la mention « HRT » pour « Hébergement Reconnu Trichine ». Ces trois mentions manuscrites (HNRT, PA et HRT) permettront aux professionnels de la filière et au service vétérinaire d’inspection de s’assurer que le danger « trichine » a été correctement pris en compte dans le remplissage de l’information sur la chaîne alimentaire (ICA).

En l’absence de mention « HRT », « HNRT » ou « PA » sur les anciens supports, l’ICA est considérée comme étant incomplète. Vis-à-vis de cette non-conformité, un avertissement est adressé par l’abattoir à l’éleveur ou au détenteur avec consigne des animaux jusqu’à obtention des informations manquantes. Au delà des 24 heures suivant l’arrivée des animaux, toute la viande provenant de ces animaux doit être déclarée impropre à la consommation humaine.

Source : DGAl