DESCRIPTIF DE LA MALADIE

 

La Peste Porcine Africaine (PPA) est une maladie virale très contagieuse. Non transmissible à l’Homme, elle affecte les porcs, les sangliers et les suidés sauvages africains .

Initialement concentrée en Afrique subsaharienne et en Sardaigne, cette maladie a récemment gagné l’Europe de l’Est. Elle est inscrite sur la liste des maladies à notification obligatoire de l’OIE, et fait partie des dangers sanitaires de première catégorie pour les espèces animales. Elle fait l’objet d’un plan d’intervention sanitaire d’urgence avec mesures obligatoires mises en place par l’Etat.

 

Signes cliniques

Il existe quatre formes cliniques :

  • Forme suraiguë avec mort en moins de 48h sans symptôme.
  • Forme aiguë avec forte fièvre, désordres hématologiques, rougeurs cutanées des parties distales, anorexie, léthargie, troubles de la coordination, vomissements, diarrhées, avortements et mort en 6-13 jours (maximum 20 jours).
  • Forme subaiguë avec des symptômes moins intenses et une mortalité moindre.
  • Forme chronique évoluant sur plusieurs mois.

 

Transmission et virulence

Il existe deux types de transmission :

Transmission direct

  • contact entre animaux malades et animaux sains.

Transmission indirecte

  • consommation de déchets contenant de la viande contaminée et eaux grasses,
  • tiques molles
  • locaux, véhicules, instruments, vêtements.

Le virus de la Peste Porcine Africaine est très résistant dans l’environnement. Il peut rester infectieux pendant :

  • 11 jours dans des selles à température ambiante,
  • au moins un mois dans des bâtiments contaminés,
  • 150 jours dans une viande désossée conservée à 4°C,
  • 140 jours dans du jambon cru,
  • plusieurs années dans des carcasses congelées,
  • un an et demi dans du sang conservé à 4°C.

 

 

LA LUTTE CONTRE LA PESTE PORCINE AFRICAINE

Il n'existe ni vaccin ni traitement.

Prévention de la Peste Porcine Africaine

Dans les pays indemnes de Peste Porcine Africaine comme la France, la prévention dépend de mesures d’importation rigoureuses garantissant l’absence d’introduction dans les zones indemnes de porcs infectés vivants, et de produits issus de porcs infectés, ainsi que l’élimination des déchets alimentaires recueillis dans les avions, les bateaux ou les véhicules provenant de pays infectés.

Dans les zones endémiques, il est difficile d’éliminer le réservoir naturel que constituent les phacochères mais la lutte contre les vecteurs, les tiques molles, est importante pour prévenir la maladie. Il faut également veiller à ce que les porcs sensibles ne reçoivent pas de viande de phacochère ou d’animaux infectés.

Tous les programmes d’éradication fructueux ont reposé sur la rapidité du diagnostic, l’abattage et l’élimination de tous les animaux se trouvant dans des bâtiments contaminés, le nettoyage soigneux, la désinfection, la désinsectisation, le contrôle des mouvements et la surveillance.

 

 

DESCRIPTIF DE LA MALADIE

Signes cliniques

Il s'agit d'une maladie infectieuse d'origine bactérienne (Brucella suis), qui se transmet très facilement à l'homme.

Bien que souvent inapparente, la brucellose porcine peut donner lieu à des atteintes de l’appareil génital avec avortement au cours du dernier tiers de gestation chez les femelles et lésions testiculaires chez les mâles. 

Les conséquences économiques pour les éleveurs touchés peuvent donc être importantes.

 

 

Contamination et virulence

La brucellose porcine se transmet principalement au moment de la mise bas ou de l'avortement. En effet, la concentration bactérienne dans les liquides foetaux est très importante.

Les animaux peuvent aussi se contaminer par ingestion d'éléments contaminés.

Brucella suis peut survivre longtemps dans l'environnement, en particulier dans les conditions froides et humides.

 

LA LUTTE CONTRE LA BRUCELLOSE

Prévention de la Brucellose

La conséquence principale de la Brucellose étant les avortements, il vous est conseillé :

  • pour la prévention du risque de zoonose (transmission à l'homme)
    • Utiliser des gants pour toutes les interventions autour de la mise bas, la Brucellose pouvant être transmise à l’homme (avec des complications possibles chez les femmes enceintes et les personnes immunodéficientes).
  • pour la prévention de la transmission intra et inter-troupeau
    • Isoler les animaux ayant avorté et de procéder au nettoyage des cases de mise bas (retrait, destruction de la litière souillée et désinfection …).
    • De ne pas laisser traîner et surtout de détruire les délivrances et avortons. Attention aux chiens, qui en sont friands et qui peuvent contribuer à la persistance et à la diffusion des agents responsables d’avortement au sein de l’exploitation.

 

REGLEMENTATION

L'Arrêté du 29 juillet 2013 inscrit la brucellose porcine dans la liste des dangers sanitaires de 2ème catégorie. Cela signifie que toute suspicion de brucellose porcine doit obligatoirement être déclarée auprès des autorités sanitaires.

Toute suspicion clinique fait l'objet d'un APMS (Arrêté Préfectoral de Mise sous Surveillance).

 En cas de confirmation, le cheptel est placé sous APDI (Arrêté Préfectoral portant Déclaration d'Infection). Dans ce cas, l'abattage des reproducteurs est obligatoire, tout comme le nettoyage, désinfection et vide sanitaire des bâtiments. 

Les animaux abattus sur ordre de l'Administration seront indemnisés par l'Etat. 

Le F.M.S.E peut prendre en charge les coûts et pertes liés au nettoyage et à la désinfection des matériels et des bâtiments, ainsi que les coûts et pertes liés à la période de vide sanitaire imposé.

 Les éleveurs de porcs plein air ne pourront prétendre à une indemnisation uniquement si il existe une clôture respectant les recommandations du Ministère de l'Agriculture (voir pièce jointe). 

 

 

Pièce(s) jointe(s):
Télécharger ce fichier (DPEIC20054073Z.pdf)Circulaire DPEI/SDEPA/C2005-4073[fixant les modalités d’accompagnement financier de la protection des élevages de porcs en plein air vis-à-vis du risque sanitaire représenté par la faune sauvage]2788 Ko

 

Quels impacts pour votre élevage ?


La Direction générale de l'alimentation (DGAL) a en charge la réglementation relative à la santé et à la protection des animaux d'élevage ou domestiques. Cette réglementation couvre aussi la pharmacie vétérinaire, l'alimentation animale, l'identification et le mouvement des animaux.

Pour appliquer ce large dispositif réglementaire, la DGAL s'appuie sur les Directions départementales des services vétérinaires (DDSV), maillons indispensables de la chaîne de surveillance, d'alerte et de lutte contre des maladies animales. Elles suivent ainsi avec attention les conditions sanitaires de reproduction, la qualification sanitaire des élevages et l'exercice du mandat sanitaire par les vétérinaires praticiens.

> POUR EN SAVOIR PLUS <

 

 

La MAP est apparue dans les élevages à la fin des années 1990. Cette maladie virale engendre une forte mortalité chez les porcelets en croissance pouvant atteindre jusqu'à 20% des animaux.

La maladie se manifeste principalement chez les porcelets âgés de 2 à 3 mois, mais les autres classes d'âge peuvent être elles aussi atteintes.

De nombreux animaux peuvent être atteints sans présenter de signes cliniques. Ainsi, les effets de la maladie sont variables d'un élevage à l'autre.

La maladie se caractérise dans un premier temps par de la léthargie ou une apathie qu'elle entraîne. Une hyperthermie et une perte d'appétit sont également constatées. Cette dernière se traduit par un retard de croissance puis une perte de poids importante (fonte musculaire) et un dépérissement. Les porcs peuvent présenter un aspect anémié.

Il existe deux modes de transmission :

  • Par contamination directe : les individus sains entrent en contact avec des individus malades. Le foetus peut également être infecté durant la gestation.
  • Par contamination indirecte : les individus sont en contact avec le matériel contaminé (seringue, abreuvoir, pince-nez, vêtements, transport...) Aucun traitement, ne pouvant guérir les animaux atteints, il est donc indispensable de suivre un plan de lutte très rigoureux afin d'éradiquer cette maladie qui peut occasionner de lourdes pertes.

 

POUR EN SAVOIR PLUS

Pour plus d'informations, consultez la fiche technique de cette maladie.
Fiche de l'AFSSA sur la MAP.
Tout savoir sur la MAP et accéder à des articles sur : l'histoire, la dynamique d'infection, la pathogénie, les facteurs de risques, la protection,....

Pièce(s) jointe(s):
Télécharger ce fichier (MAP.pdf)MAP.pdf[Fiche technique de la Maladie de l’Amaigrissement du Porcelet]400 Ko

 

DESCRIPTIF DE LA MALADIE

 

La trichinellose est une maladie animale transmissible à l’Homme, causée par des nématodes parasitaires de la famille « Trichinella ». La plupart des mammifères monogastriques peuvent être porteur de ce parasite, mais la contamination à l’Homme se fait principalement par la consommation de viande porcine.

La Trichinellose est présente dans tous les pays du monde. Elle présente une incidence majeure dans le domaine de l’hygiène et de la sécurité des denrées d’origine animale.

La mise en place d’une réglementation européenne imposant le contrôle en abattoir des viandes d’espèce sensible (porcs, sangliers, chevaux) a fait régresser la maladie.

En France, il n’y a plus de cas de Trichinellose chez l’Homme lié à de la viande contrôlée depuis 1998.

 

Signes cliniques

Chez les animaux :

Le plus souvent, on ne note aucune manifestation clinique, ni aucune lésion visible à l’examen des    carcasses.

 

Chez l’Homme :

Lorsque les parasites sont dans l’intestin : diarrhées,  nausées, fatigue, fièvre, troubles abdominaux.

Lorsque les larves migrent vers les muscles : douleurs aiguës, maux de tête, fièvre, frissons, toux, œdème oculaire, douleurs articulaires, démangeaisons et troubles de la digestion.

 

Mode de transmission

Il existe 8 espèces de Trichines, le plus répandu étant le Trichinella spiralis.

Les larves de Trichines vivent dans les muscles où elles forment des kystes.

Lorsque la viande est consommée, les larves sont libérées dans l’intestin et deviennent adulte. Les vers se reproduisent et donnent  naissance à de nouvelles larves qui migrent vers les muscles, où elles s’enkystent et peuvent rester vivantes plusieurs années.

L’Homme se contamine en mangeant de la viande crue ou peu cuite.

Les porcs sont le plus souvent contaminé par des aliments à base de viande non cuite ou des rats.

 

LA LUTTE CONTRE LA TRICHINELLOSE

 

La Trichinellose fait partie de la liste du Code Sanitaire pour les animaux terrestres de l’OIE et doit donc faire l’objet d’une notification obligatoire.

Le Règlement Européen définit des conditions de contrôle à l’abattoir sur les carcasses d’animaux de plus de 5 semaines :

Toutes les Trichines ne sont pas sensibles au froid : la congélation n’est pas une mesure de protection fiable

Charcuterie : seuls les produits cuits permettent la destruction du parasite. La salaison et la fumaison ne sont pas considérées comme des méthodes assainissantes.

 

Obtenir la reconnaissance officielle « conditions d’hébergement contrôlé » pour les ateliers hors-sol

Principalement, les conditions nécessaires à la reconnaissance officielle « conditions d’hébergement contrôlé » sont des mesures de biosécurité.

Par exemple, l’exploitation doit avoir un programme de lutte contre les rongeurs, stocker son aliment dans des silos fermés ou encore n’introduire que des animaux élevés dans des conditions d’hébergement contrôlé.

En France, il a été décidé, en 2015, de mettre en place une visite sanitaire porcine obligatoire, qui a pour but de reconnaître les exploitations hors-sol pouvant répondre à ces critères. La visite doit être réalisée par le vétérinaire sanitaire de l’exploitation, et est financée par l’Etat.

 

Et au sein de la faune sauvage ?

Les Trichines ne causant pas de symptômes visibles chez le sanglier, des analyses en laboratoire doivent être réalisées afin de s’assurer que la carcasse n’est pas contaminée.

 

 

Réalisation des prélèvements par le chasseur :

 

Le prélèvements doivent être réalisé sur la langue ou les piliers du diaphragme (onglet). L’échantillon doit peser au moins 5g.

  • Langue : pointe, partie postérieure ou langue entière.
  • Pilier du diaphragme : sur le foie.

Le prélèvement doit être envoyé au laboratoire agréé le plus proche, avec la fiche d’accompagnement du gibier. En attente des résultats, la carcasse doit être conservée au congélateur ou en chambre froide.

 

 

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