Descriptif de la maladie

Les salmonelloses sont des maladies provoquées par des entérobactéries du genre Salmonella. La plupart des Salmonella sont hébergées dans l’intestin des animaux vertébrés et sont le plus souvent transmises à l’Homme par le biais d’aliments contaminés.

Résistants plusieurs semaines dans le milieu extérieur, les salmonelles contaminent l’environnement des élevages. Elles sont sensibles aux désinfectants et à la chaleur.

 

Facteurs de contamination en élevage

 

 La réglementation en élevage

Afin de limiter les risques de toxi-infection alimentaire, les élevages de volailles doivent réaliser des analyses dans leur exploitation. La réglementation s’applique dans tous les élevages de plus de 250 individus (poules pondeuses, poulets et dindes) ou ceux livrant des œufs à un centre d’emballage.

L’éleveur doit :

  • Déclarer la mise en place des différentes bandes
  • Identifier ses bâtiments d’élevage avec les numéros INUAV (se rapprocher de la DDCSPP)
  • Gérer le calendrier des prélèvements et leur réalisation

 Quel est le rythme de dépistage ?

Des dérogations peuvent être accordées par la DDCSPP uniquement pour les poulets dans les conditions suivantes :

 

 Procédure de réalisation des prélèvements

  • Identification des bâtiments (INUAV)
  • Se rapprocher de la DDCSPP pour qu’ils fournissent les Documents d’Accompagnements des Prélèvements (DAP)
  • Réalisation des prélèvements à l’aide de chiffonnettes ou pédi-chiffonnettes
  • Conditionnement des prélèvements
  • Expédition au laboratoire

 Marche à suivre en cas de résultats positifs

Tout résultat positif révélant la présence d’une souche de Salmonella doit être déclaré auprès des services de la DDCSPP afin de mettre en place les mesures nécessaires.

 

 

DESCRIPTIF DE LA MALADIE

 

L’influenza aviaire, ou grippe aviaire, provoquée par le virus de type « A » est une maladie animale qui peut infecter plusieurs espèces d’oiseaux d’élevage (poulets, dindes, cailles,…) ainsi que des oiseaux d’ornements et les oiseaux sauvages.

Il existe plusieurs souches de virus de l’IA, que l’on peut classer en 2 catégories :

  • Les souches faiblement pathogènes (IAFP) qui provoque peu ou pas de manifestations cliniques.
  • Les souches hautement pathogènes (IAHP) qui entraînent de graves manifestations cliniques et/ou une forte mortalité.

 

Signes cliniques

 

Pour la faune sauvage : il est possible qu’une partie des oiseaux sauvages soient  porteurs du virus sans être malades ce qui explique que les   oiseaux infectés puissent véhiculer le virus à distance.

En élevage : L’IAHP peut entraîner des signes nerveux et/ou digestifs, prostration et apathie extrême, gonflement de la peau sous les yeux, diarrhée….

Il se peut que l’on constate dans les 48h qui suivent la contamination un taux de mortalité pouvant avoisiner les 100%.

 

Contamination et virulence

 

Tous les virus de la grippe aviaire peuvent se transmettre chez les oiseaux par contact direct avec les sécrétions des animaux infectés (fèces), par l’eau, la nourriture, les équipements, les vêtements et les chaussures contaminés.

Plusieurs facteurs vont être responsables de la dissémination du virus d’un élevage à un autre, à savoir :

  • Mouvements d’oiseaux;
  • Mouvements de personnes;
  • Véhicules;
  • Déplacement d’objets contaminés;
  • Pratiques de vente (marchés);
  • Pratiques d’élevage…

 

Ce virus est extrêmement résistant dans le milieu extérieur, et plus particulièrement à basse température.

 

 

Risques pour la population humaine

Le risque de transmission du virus aux humains est faible, surtout si toutes les mesures  et les protocoles sanitaires mis en place par l’Union Européenne sont appliqués. Seul un contact très étroit  avec les oiseaux peut être dangereux pour l’Homme. Une vigilance est également à prendre en compte  vis-à-vis du porc car cet animal peut être sensible aux virus de la grippe humaine et aviaire. Les contaminations via les denrées alimentaires ne sont pas à craindre.

 

LA LUTTE CONTRE L'INFLUENZA AVIAIRE

 

En cas de circulation avérée

En cas de découverte d’un foyer, l’élevage infecté fait l’objet d’une enquête épidémiologique : questionnaire permettant de décrire les caractéristiques de l’élevage-foyer et du lot découvert infecté (mortalités, symptômes).

Les suspicions et les foyers font l’objet d’une déclaration immédiate par la DDcsPP à la DGAl.

Les données recueillies dans le cadre de la surveillance programmée font l’objet d’une centralisation hebdomadaire.

 

 

 

PROPHYLAXIE OBLIGATOIRE

 

PLAN AUTOCONTROLE ELEVAGE

 

(Arrêté du 30/12/08)

Eleveurs de plus de 250 poulets avec un centre de conditionnement d’oeufs agréé ou livrant à un centre de conditionnement.

  • Dépistage de Salmonelles dans les bâtiments d’élevage : «Pédichiffonnettes» (2 paires / bâtiment) ou «chiffonnettes» pour collecter les poussières d’ambiance

=> dépistage 3 semaines avant abattage pour les bâtiments suivis en lot (aménagements possibles pour les enlèvements en continu) Contactez-nous pour plus d'informations.

PLAN AUTOCONTROLE ABATTAGE

(Note de Service 2007/8275)

Contrôle Qualité Carcasses de volailles et Hygiène atelier et matériel d’abattage

  • Sur les carcasses : dépistage de Salmonelles sur des peaux de cou
  • Salle et matériel d’abattage : dépistage Flore totale et Entérobactéries avec des géloses contact (fréquence et modalités détaillées sur la fiche Abattage volailles)

(voir détails dans la partie Actions sanitaires / Hygiène alimentaire)

 

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