DESCRIPTIF DE LA MALADIE

 

La sarcosporidiose est une maladie parasitaire transmissible aux carnivores par ingestion de  viande de divers animaux de rente contenant des sarcocystes (kystes musculaires).

Elle est due à un protozoaire du genre Sarcocystis qui correspond à la forme de multiplication asexuée de coccidies.

Les bovins jouent le rôle d’hôte intermédiaire en hébergeant des kystes dans leurs masses musculaires. La sarcosporidiose passe le plus souvent inaperçue, mais peut dans certain cas d’infestation massive ou de prédisposition du sujet infecté engendrer une atteinte fébrile évoquant une toxi-infection.

Espèces touchées : 

  • L’hôte intermédiaire: bovin, porcin et presque tous les animaux de rente…
  • L'hôte final varie selon l'espèce : l'être humain ou de nombreux carnivores (chien, chat, renards …).

 

Signes cliniques 

Bien que l’infection sarcosporidienne soit très fréquente chez les bovins, la maladie est très rarement observée. Dans le cas de contamination massive (infections expérimentales), la maladie peut exister avec des symptômes très peu évocateurs : état fébrile, anémie, amaigrissement, alopécie, avortements, mortinatalité. Lorsque les kystes se développent dans les muscles des bovins, la plupart du temps, aucun symptôme n’est observé.

Le plus gros problème est la dépréciation visuelle de la carcasse qui entraine parfois des saisies totales en abattoir sous le terme « myosite éosinophilique ».

 

Impact en santé publique

Il n’y pas ou peu de conséquences chez l’humain ayant ingéré de la viande infestée. La consommation de viande insuffisamment cuite ou non congelée provoque des troubles digestifs chez l'homme.

 

 Contamination

Les bovins peuvent être infectés par 3 espèces de Sarcocystis et la prévalence du parasite, toutes espèces confondues, est de 90 à 100%.

La contamination de l’environnement se fait par les matières fécales des carnivores qui sont immédiatement infectantes. Les sporocystes évacués sont relativement résistants aux facteurs extérieurs d’autant plus qu’un milieu humide favorisera leur survie durant une année et des températures légèrement basses n’altèrent pas leur résistance.

Les hôtes intermédiaires s’infestent à leur tour en broutant l’herbe contaminée ou par coprophagie. Les sporocystes ainsi ingérés libèrent des sporozoïtes (cellules infectantes pour le nouvel hôte) qui pénètrent dans la paroi intestinale puis dans l’hôte via le sang ou la lymphe. Le parasite se multiplie alors et la dernière phase de reproduction conduit à la formation de ces kystes tissulaires.

 

 

LA LUTTE CONTRE LA SARCOSPORIDIOSE

 

  • Aucun moyens de lutte

 

  • Prévention
    • Limiter la présence de chiens et de chats sur les exploitations, ou tout du moins éviter qu'ils défèquent sur les lieux de stockage des aliments, les pâtures ou sur les fourrages.
    • Pour éviter que les chiens ne se contaminent, la viande qu'ils consomment doit être préalablement congelée ou cuite.

 

Aides par les GDS

Selon les départements, les GDS financent une partie de la perte sur la carcasse à l’abattage.

Sur présentation du certificat de saisie et de la facture, les GDS peuvent choisir d’utiliser  les caisses coups durs locales pour une prise en charge.

 

 

DESCRIPTIF DE LA MALADIE

 

La cysticercose (ou ladrerie bovine) est due à la présence de larves de cestodes dans la musculature. Ces larves appartiennent à l’espèce Taenia saginata également appelé « ver solitaire », qui, à l’état adulte, est parasite de l’intestin grêle de l’Homme où il peut vivre 30 à 40 ans, en provoquant parfois des troubles. Il peut mesurer jusqu’à 10 mètres de long à taille adulte.

 

Contamination et transmission

Chez les bovins 

Les œufs éclosent dans le tube digestif des bovins et libèrent par la suite de petites larves qui vont se localiser dans les muscles : la langue, la paroi musculeuse de l’œsophage, le diaphragme…

Chaque larve prend la frome d’un grain de riz qui est disposé entre les fibres musculaires. Ces larves appelés cysticerques sont formées en 3 mois après l’ingestion de l’œuf de Taenia saginata. La contamination n’entraîne aucune répercussion sur la croissance ou l’état général des bovins.

 

Transmission à l'Homme

L’Homme se contamine en consommant de la viande de bovin parasité. Le ténia peut atteindre la taille de 5 à 10 mètres et survivre 30 à 40 ans en l’absence de traitement. Du ténia se détachent chaque jour 3 à 5 anneaux qui contiennent chacun 80 000 œufs. Ils sont expulsés via les matières fécales.

Ces œufs sont très résistants et survivent plusieurs mois dans l’eau ou sur l’herbe, ainsi que 2 à 3 mois dans le foin et 1 mois dans l’ensilage.

Les bovins peuvent donc se contaminer suite :

  • A la contamination de leur nourriture par une personne infestée,
  • Aux épandages des boues de station d’épuration sur les prairies,...

 

 

LA LUTTE CONTRE LA CYSTICERCOSE

 

Prévention

Pour les bovins

Il est important de limiter autant que possible l’accès aux    prairies à risque et la distribution de fourrages pouvant potentiellement être contaminés. Il est également recommandé d’éviter l’abreuvement des animaux avec des eaux  infestées.

Pour les Hommes

Il est conseillé de consommer la viande suffisamment cuite afin d’éviter la contamination. En effet, une cuisson appropriée de la viande permet d’inactiver les larves qui pourraient être présentes.

 

Diagnostic

Le diagnostic de la cysticercose se fonde sur la détection des kystes dans les tissus musculaires des animaux durant l’inspection de la carcasse à l’abattoir.

 

Informations sur la Chaîne Alimentaire (ICA)

La recherche de la cysticercose à l’abattoir est réalisée systématiquement sur les bovins.    L’inspection post-mortem passe par un examen visuel, palpations et, éventuellement, incisions sur les lieux d’implantation des cysticerques (œsophage, langue, cœur,…). La découverte de lésions   évocatrices entraîne obligatoirement la consigne de la carcasse puis un examen         approfondi est réalisé. Cet examen a pour but d’apprécier le niveau d’infestation de la carcasse et de rechercher des cysticerques vivants car ils sont infestants.

  • Lorsque l’infestation de la carcasse est discrète, les organes ou la partie touchés sont saisis. Le reste de la carcasse peut être assaini par le froid (température inférieure ou égale à -10°C durant 10 jours).

En revanche, lorsque l’infestation est importante, la carcasse est saisie totalement. 

 

Réglementation en matière de transmission des Informations sur la Chaîne Alimentaire (ICA) :

Mentionner au dos de l’ASDA si l’animal vendu appartient à un lot ayant eu un cas de          cysticercose il y a moins de 9 mois. Il vous est possible d’arrêter avant si, entretemps, au moins 2 bovins ont été abattus sans avoir de cysticercose.

 

Aide financière pour les saisies de carcasse pour cause CYSTICERCOSE

En cas de saisie partielle ou totale de carcasse pour une cause sanitaire déterminée et pour laquelle votre responsabilité n’est pas engagée (cas de la cysticercose et de la sarcosporidiose), le GDMA peut, sous certaines conditions, vous indemniser à hauteur des tarifs proposés lors des accidents de prophylaxie (valeur forfaitaire en fonction de l’âge et de la catégorie de       l’animal pour le cas des saisies totales) ou a hauteur du montant de la saisie partielle ou de la dépréciation de la valeur de la carcasse.

Dans tous les cas, il vous faudra transmettre au GDMA :

  • Le certificat de saisie
  • Le bon d’enlèvement de l’animal.

 

 

Depuis l’hiver 2012/2013, certains élevages bovins du département ont été confrontés à des épisodes de salmonelloses.

Dans la majorité des cas situés dans le Boischaut Sud , les symptômes observés ont été des signes de diarrhées aigues et sévères sur les vaches et les veaux d’un même élevage, souvent accompagnés de forte fièvre. Quelques cas se sont également traduits par des mortalités subites inexpliquées ou des complications suite  à vêlage difficile.

 

 DESCRIPTIF DE LA MALADIE

 

Signes cliniques

Les principaux symptômes qui doivent vous alerter sont une forte diarrhée accompagnée d’une forte atteinte de l’état général (forte fièvre, abattement).

D’autres symptômes sont plus diffus : avortements, mortalités subites,  septicémies.

Des animaux de tout âge peuvent être atteints (septicémies  et mortalités fréquentes ).

La bactérie peut être introduite  dans un élevage par un animal porteur ou des aliments contaminés.  (contamination exclusive par voie alimentaire).

 

 Contamination : comment vous protéger ?

Les principales sources de contamination sont les animaux (malades ou porteurs sains excréteurs) et les fumiers/lisiers issus des troupeaux ayant eu des cas de salmonellose (persistance possible pendant 12 mois).

La salmonellose est une maladie humaine grave. Elle est le plus souvent liée à l’ingestion accidentelle de salmonelles (mains souillées) ou de produits alimentaires contaminés par des salmonelles, parmi lesquels principalement les œufs et les ovo produits (le lait cru et les produits laitiers peuvent également être des sources de contamination).

Elle se manifeste par une gastro-entérite sévère pendant environ 4 jours (diarrhée, vomissements, fièvre). Certaines professions sont plus à risque (éleveurs, vétérinaires, personnels des abattoirs et équarrissages).

Le principal moyen de protection est de vous laver soigneusement les mains après les soins aux animaux, de changer et laver régulièrement vos habits de travail.

En cas de doute, consulter votre médecin.

 

 LA LUTTE CONTRE LA SALMONELLOSE

 

Que faire en cas de suspicion ? 

Contacter au plus vite votre vétérinaire pour confirmer le diagnostic clinique !

Analyses à prévoir :

à partir de prélèvements de fèces ou d’organes, soit sur animal vivant soit sur animal mort (autopsie). Une identification précise de la souche sera réalisée (aide précieuse pour déterminer la source de contamination). Un antibiogramme complet  sera disponible.

Une aide aux analyses peut vous être accordée par le GDMA (75% du montant HT des analyses).

Traitement  adapté :

En cas de suspicion, votre vétérinaire vous prescrira une famille d’antibiotiques adaptée aux salmonelles car de nombreuses souches peuvent être résistantes à plusieurs classes d’antibiotiques que vous utilisez habituellement.

Un traitement médical complémentaire pourra être mis en place (réhydratation par voie intra-veineuse).

 

 Que faire en cas de contamination avérée ? 

Les principales mesures de lutte sont sanitaires pour limiter la diffusion des salmonelles d’un élevage à l’autre à l’occasion de mouvements d’animaux ou de transfert de matériel d’élevage.

 il convient ainsi de : 

  • Isoler si possible tout animal malade du reste du troupeau pendant au moins 15 jours.
  • Se laver soigneusement les bottes, les mains et si possible changer de tenue après avoir soigné les animaux malades.
  • Eviter toute visite extérieure (voisins, écoles).
  • Installer un pédiluve (avec désinfectant agréé) à destination des intervenants extérieurs (vétérinaire, inséminateur).
  • Pailler abondamment (10 kg/vache/jour), en particulier la case de vêlages ; curer et utiliser un asséchant de litière si nécessaire ; surveiller la propreté des abreuvoirs et les nettoyer aussi souvent que nécessaire.
  • Ne pas laisser les autres espèces animales pénétrer dans les bâtiments d’élevage (volailles domestiques, chiens).
  • Limiter les introductions d’animaux ; en cas d’introduction d’un animal, le laisser isolé.
  • Eviter de souiller la table d’alimentation (pas de passage direct de l’aire paillée vers l’auge).

 

 Que faire à la suite d'un épisode de Salmonelloses ? 

Gestion des fumiers

  • Lors du curage des bâtiments d’élevage, stocker le fumier le plus loin possible des voies de circulation et éviter de souiller les routes.
  • Limiter tout accès des animaux domestiques ou sauvages au tas de fumier.
  • Si possible, laisser le fumier se décomposer pendant 1 an tout en limitant l’accès aux animaux.
  • Ne pas épandre le fumier sur les prairies pâturées ou fauchées.
  • Épandre exclusivement le fumier sur céréales et de préférence avec enfouissement à l’automne 2014 (éviter les épandages en bordures de rivières ou de points d’eau stagnante).

Gestion des bâtiments d’élevage à la sortie des animaux

  • Sortir le fumier dès la sortie des animaux au pâturage.
  • Retirer tout le matériel mobile.
  • Nettoyer le bâtiment à l’eau chaude sous pression.
  • Désinfecter avec un désinfectant agréé.

Gestion du matériel d’élevage (bétaillère, cage ou couloir de pesée ou de contention, épandeur)

  • Nettoyer à l’eau chaude sous pression et désinfecter tout matériel d’élevage en copropriété après chaque utilisation et avant de le transférer à ses collègues.

Gestion des aliments

  • Protéger tous les aliments des souillures animales (oiseaux, rongeurs).

 

I.C.A. A COMPLETER SUR LES ASDA

En cas de vente d’animaux (boucherie ou élevage)? Vous devez signaler que votre troupeau a été atteint, en deux mois, de 2 cas de salmonellose clinique, si le premier cas a été diagnostiqué moins de 6 mois avant la date de vente.

 

 

 

 

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