DESCRIPTIF DE LA MALADIE

 

Signes cliniques

Il s'agit d'une entérite infectieuse chronique des ruminants, due au bacille paratuberculeux (Mycobacterium paratuberculosis), et conduisant à une diarrhée chronique, une diminution de la production de lait, un amaigrissement sévère et rapide malgré un appétit conservé, et pouvant déboucher sur la mort de l'animal. 
Les conséquences sur la valorisation bouchère peuvent être également très marquées du fait de l'amaigrissement important (Races Limousine, Parthenaise, Normande particulièrement concernées).

Après une période d'incubation de plusieurs années sur les animaux infectés dans les semaines suivant leur naissance, la maladie peut être responsable de pertes importantes, mais la réforme anticipée des bovins infectés séropositifs pour la boucherie permet de limiter les mortalités et d'éviter l'infection des jeunes. Certains des animaux infectés ne développent pas la maladie.
S'il y a une suspicion clinique, contactez le vétérinaire pour confirmer ce diagnostic par un prélèvement de bouses et une prise de sang.

Si la paratuberculose est confirmée en sérologie ou en PCR sur bouses, un dépistage est possible sur l’ensemble du troupeau à l’occasion de la prophylaxie annuelle (sérologies individuelles réalisées à partir des prises de sang effectuées pour les autres prophylaxies annuelles).

 

Contamination et virulence

Les animaux s'infectent dans les premières semaines de vie (généralement avant l'âge de 6 mois), soit par voie transplacentaire pendant la gestation (vache exprimant déjà les symptômes cliniques de type diarrhée), soit par ingestion de produit infecté (colostrum, matières fécales, pâturage d'une parcelle contaminée, eau infectée). La période d'incubation peut s'étendre jusqu'à plusieurs années, les symptômes cliniques concernant ainsi surtout les animaux entre 2 et 5 ans et se déclenchant particulièrement suite à un stress (premier ou deuxième vêlage, stress alimentaire, stress parasitaire).

Les points d'eaux contaminés par les bouses peuvent être à l'origine de la transmission de la paratuberculose au sein d'un troupeau ; de plus, le bacille paratuberculeux responsable de la maladie peut survivre plus d'un an dans le sol, surtout s'il est acide, mais aussi dans le fumier. L'hygiène des bâtiments en général peut également être incriminée.
L'expression des symptômes sera d'autant plus forte si les animaux adultes souffrent également de parasitisme (essentiellement la grande douve), et que les apports alimentaires sont insuffisants.

 

LA LUTTE CONTRE LA PARATUBERCULOSE

 

Dépistage des cas cliniques

Pour un animal malade suspect : le dépistage, volontaire, se fait par sérologie ELISA) et/ou par PCR sur bouses (recherche du germe).
Au sein d'un cheptel infecté, on distinguera plusieurs types d'animaux selon qu'ils développent ou non les symptômes cliniques, ou qu'ils excrètent ou non le bacille (infectés non excréteurs, infectés excréteurs, malades excréteurs).


Il n'existe aucun traitement spécifique vis-à-vis de la paratuberculose. L’utilisation de certains traitements antibiotiques pourrait entraîner des transferts de résistance de M. paratuberculosis vers M. tuberculosis responsable de la tuberculose et est donc interdite.

 

Il existe un vaccin contre la paratuberculose mais son utilisation est très encadrée par l’Etat du fait de son interférence avec le diagnostic de la tuberculose par intra-dermo-tuberculination. Il doit être réservé aux troupeaux allaitants confrontés à de nombreuses pertes cliniques et dans lesquels la mise en place des autres mesures de gestion s’avère compliquée. Le vaccin ne peut être commandé que par le vétérinaire sanitaire, sous couvert d’un accord de la DDCSPP, et les animaux doivent être vaccinés par le vétérinaire sanitaire.


La surveillance des animaux infectés, la précocité de leur réforme et la prévention constituent donc des méthodes de choix pour lutter contre cette maladie.

 

 

Suivi des élevages infectés

Le GDMA assure, pour les élevages ayant des pertes d’animaux dues à la paratuberculose :

    • Un suivi sanitaire avec le vétérinaire de l’exploitation : visites d’information et d’évaluation de l’efficacité des mesures préventives mises en place.
    • Une aide au dépistage par sérologie sur les animaux âgés de plus de 24 mois au moment de la prophylaxie (tarif préférentiel auprès du laboratoire d’analyses et aide financière forfaitaire du GDMA)

 

Mesures d'assainissement vis à vis de la paratuberculose

  • dépistage annuel de tous les animaux de plus de 24 mois (aide aux analyses par le GDMA)
  • limiter les introductions, en particulier d'animaux de moins de 18 mois (animaux infectés indétectables) ou acheter des animaux bénéficiant d’une garantie de cheptel vis-à-vis de la paratuberculose (voir en dessous)
  • à défaut, réaliser un dépistage sérologique sur chaque animal acheté âgé de plus de 18 mois
  • isolement et réforme des animaux dépistés infectés
  • mesures hygiéniques :

Désinfection annuelle de la stabulation avec un désinfectant actif contre le bacille paratuberculeux (eau de Javel à 10%, lait de chaux à 10%, Crésyl sodique à 4%, formol, phénols de synthèse)
Pas d’épandage de fumier sur les pâtures ou épandage après compostage ou  épandage après stockage pendant un an
Interdiction aux animaux d'accéder aux mares et ruisseaux

  • autres mesures complémentaires :

En élevage laitier, veiller à distribuer aux veaux un colostrum prélevé dans des conditions d'hygiène optimales
Chauler les terres acides (pH<6) régulièrement pour limiter l’incrustation du bacille.

La réforme anticipée des bovins infectés (séropositifs) pour la boucherie permettra de limiter les mortalités et d'éviter l'infection des jeunes générations (incrustation de la maladie dans le cheptel).

Depistage régulier des cheptels 

Le GDMA accompagne également les éleveurs ayant mis en place le programme exigé par le Herd Book Limousin (dépistage régulier de la paratuberculose), avec pour objectif l'obtention d'une garantie de cheptel négatif.
Les modalités d'acquisition de cette garantie de cheptel négatif sont détaillées dans le résumé du référentiel technique de garantie Paratuberculose.

Pour en savoir plus sur la garantie paratuberculose des cheptels : Cliquer ici.

Au 1er octobre 2017, 31 cheptels de l'Indre, principalement des adhérents au Herd Book Limousin bénéficient d'une garantie de cheptel négatif vis-à-vis de la paratuberculose.

 

DESCRIPTIF DE LA MALADIE

Maladie parasitaire causée par un protozoaire (Besnoitia besnoiti) et transmise par des insectes hématophages (taons, …). Maladie endémique dans le Piémont Pyrénéen mais dont la diffusion s’élargit aujourd’hui à de nombreuses zones.
Maladie incurable pénalisant les performances du troupeau et pouvant conduire à la mort dans les cas les plus graves.

 

Signes cliniques

La besnoitiose est une maladie parasitaire causée par le parasite Besnoitia (famille des coccidies), qui vit dans les parois des vaisseaux sanguins et s'enkyste. L'évolution de la maladie peut prendre des mois à des années, et affecte en particulier les génisses et les mâles. 

La maladie évolue en trois phases :

  • Phase fébrile (3 à 10 jours) :
    • Forte fièvre (40 à 41°C),
    • Bovin essoufflé avec le nez et les yeux qui coulent.
  • Phase d’oedèmes (1 à 3 semaines) :
    • Peau chaude, tendue et douloureuse,
    • Liquide s’accumulant sous la peau,
    • Localisation : paupières, fanon, extrémité desmembres, mamelle, testicules, …
  • Phase de sclérodermie (plusieurs mois) :
    • Epaississement de la peau qui se plisse,
    • Formation de crevasses,
    • Amaigrissement allant parfois jusqu’à la mort ou l’euthanasie de l’animal !

 

Contamination et virulence

Cette maladie parasitaire se transmet souvent par des vecteurs, surtout les insectes piqueurs et en particulier par piqûres de taons mais la transmission est également possible par injection si le matériel n'est pas à usage unique,... 

 

 

LA LUTTE CONTRE LA BESNOITIOSE

 

Prévention

Il est primordial de prévenir cette maladie à la source pour éviter des cas de figures où tout le troupeau serait contaminé.
Pour cela l’idéal serait de limiter autant que possible les introductions d’animaux provenant de cheptels trop éloignés.
Dans tous les cas une lutte contre les insectes, vecteurs de la maladie, est indispensable lors de la période estivale. Celle-ci doit être couplée à une bonne observation du cheptel et à une utilisation unique des aiguilles lors d’actes vétérinaires sur les animaux.
Autre point à ne pas négliger, la sérologie réalisée sur les prises de sangs à l’introduction .Celles-ci
donneront un état sérologique du bovin et seront un bon indicateur de présence ou non de la maladie.
Pensez également à signer, au moment de l’achat, un billet de garantie conventionnelle mentionnant comme vice rédhibitoire la Besnoitiose.

 

Diagnistic

Sérologie ELISA (pour rechercher la présence d’anticorps). 

 

Traitement 

Aucun traitement définitif n'existe !
La pharmacopée pour cette pathologie est très réduite... 

De plus, un animal positif reste porteur à vie. 

 

 

 La stratégie en matière de BVD repose sur 4 aspects :

  • Surveillance des introductions de bovins
  • Surveillance du troupeau alors qu’aucun passage viral du BVD n’est connu
  • Suivi des avortements bovins
  • Assainissement du troupeau lors d’un passage viral de BVD


SURVEILLANCE DES INTRODUCTIONS DE BOVINS

Objectif : 

Eviter l’entrée d’animaux infectés dans le troupeau.

 

Comment ?

A partir de novembre 2011, par décision du conseil d’administration du GDMA, le dépistage virologique (PCR BVD de mélange) est effectué systématiquement lors des prises de sang d’introductions d’animaux et est pris en charge à 100 % par le GDMA. L’analyse virologique est réalisée à partir de la prise de sang d’introduction. 
En parallèle, le GDMA va promouvoir la signature d’un billet de garantie conventionnelle : Pour valoriser les analyses réalisées à l’introduction et pouvoir faire reprendre un animal positif, il faut bien penser à utiliser un billet de garantie conventionnelle, à signer par le vendeur et par l’acheteur.

 

Interprétation des résultats :

Si l’animal est positif cela signifie qu’il est soit I.P.I. (Infectés Permanents Immunotolérants : voir définition ci-dessous) soit infecté transitoire. Il présente donc un risque de contaminer le troupeau.

Il est impératif de ne pas le conserver pour l'élevage.
Le GDMA recommande une utilisation systématique d’un billet de garantie conventionnelle


La BVD/MD ne fait actuellement pas partie des vices rédhibitoires, ce qui obligerait le vendeur d’un animal viropositif à le reprendre automatiquement. Pour faire reprendre un animal non négatif lors du contrôle d’introduction, il est impératif de signer un billet de garantie conventionnelle entre le vendeur et l’acheteur et de réaliser les analyses dans les délais impartis (dépis­tage virologique réalisé dans les 10 jours suivant la livraison, le vendeur étant averti dans les 30 jours après la livraison en cas de résultat positif).

Télécharger le modèle de billet de garantie conventionnelle


SURVEILLANCE DU TROUPEAU - PASSAGE DU VIRUS BVD NON CONNU


Cas des troupeaux laitiers

Objectif :

Evaluer le taux de vaches laitières séropositives, c’est-à-dire ayant développé une réaction immunitaire suite au passage viral du BVD.

 

Comment ?

Le suivi est assuré à partir de Lait de Grand Mélange (LGM). Le dépistage est systématique dans l’Indre dans les laits de grand mélange (lait de tank) à trois reprises au cours de l'année (janvier, mai et septembre) par sérologie ELISA. Le coût des analyses est pris en charge à 100% par le GDMA.
Les résultats sont envoyés en fin d’année aux éleveurs et aux vétérinaires par le GDMA.

 

Interprétation des résultats :

L’ensemble des analyses permet de confirmer (résultats de lait de tank positifs) ou d’infirmer (résultats de lait de tank négatifs) la circulation du virus BVD au sein des vaches laitières. En cas de résultats positifs, le GDMA proposera des analyses complémentaires qui pourront être mises en œuvre par l’éleveur si il le souhaite sur les animaux sentinelles (génisses de renouvellement). Le protocole est adapté à l’élevage mais de manière générale devient assez proche du suivi proposé pour les élevages allaitants décrit ci-dessous.


Cas des troupeaux allaitants

Objectif :

Pour savoir s’il y a eu circulation virale récente dans le cheptel.

Comment ?

Pour les cheptels allaitants, un sondage sérologique systématique, à partir des prises de sang de prophylaxie annuelle, sur 4 génisses de 24 à 36 mois et 4 femelles de 36 à 48 mois (pris en charge à 100% par le G.D.M.A). Attention, même en cas de résultats de mélange positif, il n’y aura pas de reprise en analyse individuelle puisque seul le statut du troupeau est intéressant pour les animaux de plus de 24 mois. Le but de ce sondage est d’évaluer s’il y a une circulation récente du virus dans les élevages, et de connaître, en travaillant sur plusieurs années, le statut du troupeau vis à vis de la maladie.

Pour les volontaire, un dépistage des génisses de 8-15 mois est possible. Il est proposé et fortement conseillé de réaliser un sondage sérologique sur des animaux sentinelles, sur prises de sang au moment de la prophylaxie annuelle. Le GDMA recommande de faire le prélèvement sur 5 génisses de renouvellement âgées de 8 à 15 mois nées dans l’élevage (échantillon de 5 animaux par lot de 30 animaux). 
Les analyses sont réalisées sur ces génisses, car la présence de jeunes animaux séropositifs (après élimination des anticorps colostraux) implique une présence récente du virus BVD dans le troupeau, sans pour autant que sa présence ait engendré des pathologies particulières.
En effet, plus les animaux prélevés sont jeunes, plus on pourra restreindre la période pendant laquelle il y a eu circulation virale. Ainsi, pour les ateliers allaitants, il est préconisé de réaliser le sondage sérologique sur des génisses ayant entre 8 et 15 mois pour les raisons suivantes :

  • Avant 8 mois, les résultats seraient biaisés pour les animaux ayant absorbé des anticorps colostraux de leur mère si elle est séropositive (immunité transférée, pas la maladie) ;
  • Après 8 mois, les génisses développent leur propre immunité si elles ont effectivement été en contact avec le virus et sont devenues séropositives
  • Au delà de l'âge de 15 mois, il est difficile de dater l'ancienneté de la circulation virale (circulation au cours de la première année ou de la deuxième année de vie)

D’autre part, il est inutile de faire le lot complet quelle que soit la catégorie d’âge choisie car il s’agit d’un sondage.

Au niveau du département de l’Indre, les coûts des analyses sérologiques de mélange sont pris en charge à 100% et les analyses sérologiques individuelles sont prises en charge à 100% par le GDMA.

 

Interprétation des résultats :

Les résultats sont envoyés par le GDMA 36 à mesure aux éleveurs et aux vétérinaires.
Selon les résultats, il sera mis en évidence que le troupeau a été en contact avec le virus BVD si une majorité des animaux d’un lot testé est séropositif. La circulation du virus est probable dans l’élevage, au moins depuis la naissance des animaux testés. Cette circulation virale ne signifie pas forcément qu'il y a des animaux I.P.I. encore présents dans l’élevage. 
Cependant, un grand nombre d'animaux séropositifs dans les génisses de renouvellement (ateliers laitiers) ou dans les 8-15 mois (ateliers allaitants) pourra évoquer la présence d'un animal I.P.I dans cette génération, ce qui nécessitera de réaliser des analyses complémentaires pour le confirmer.

La répétition de ces contrôles sur les jeunes génisses et les animaux sentinelles d’une année sur l’autre peut donner l’alerte sur un passage viral dans l’année écoulée.

Si on résume : troupeaux allaitant ou laitiers

Voir document PDF
la Circulation BVD et Vous.pdf


NOUVEL OUTIL CONTRE LA BVD - LE BOUTON AURICULAIRE PRELEVEUR DE CARTILAGE

Objectif :

Pour tous les éleveurs volontaires souhaitant dépister leurs veaux dès la naissance et de manière autonome, ce bouton auriculaire préleveur de cartilage est un avantage. Ce système, permettant de dépister la BVD chez les veaux âgés de moins d'un mois. Vous connaîtrez donc au plus tôt le statut virologique de l’animal vis-à-vis de la BVD. Ce dépistage est intéressant pour tous les naisseurs, les vendeurs de génisses pour la reproduction et pour un dépistage précoce dans les élevages récemment contaminés. De plus, l'éleveur réalise lui même le prélèvement de cartilage en même temps que le bouclage du veau. La pose est facile à l'aide d'une pince spéciale. Cette pince permet également, après changement du pointeau, de poser les deux boucles d'identification réglementaires.

 

Comment ?

Avec chaque bouton auriculaire un tube de prélèvement, un sachet zippé et une enveloppe adressée au laboratoire d'analyses déjà affranchie sont fournis. Le bouton auriculaire ainsi que le tube de prélèvement sont gravés avec le numéro d'identification du veau. De plus, pour le même kit de prélèvement, une étiquette de traçabilité comportant le numéro de cheptel, celui du veau déjà inscrit et la date de prélèvement à renseigner est délivrée. Cette précaution permet d'assurer une bonne traçabilité de l'échantillon de cartilage prélevé sur l'animal.

 

Principe d’utilisation du kit de prélèvement

1) L’éleveur fait une commande auprès du GDMA pour boucler les veaux avec un bouton auriculaire.
2) Le GDMA commande les kits de prélèvement pour tous les éleveurs ayant fait la demande.
3) L’éleveur reçoit sa commande, c'est-à-dire les kits complets, comprenant, les boutons auriculaires, les tubes de prélèvement, les sachets pour les tubes de prélèvement et les enveloppes T.
4) L’éleveur boucle ses veaux.
5) Après chaque prélèvement, le tube doit être inséré dans le sachet.
6) L’éleveur envoie les prélèvements par le biais des enveloppes pré-timbrées, adressées au laboratoire de l'Indre.
Attention, les prélèvements doivent être envoyés le plus rapidement possible au laboratoire pour éviter une altération du cartilage.
7) L’éleveur reçoit les résultats accompagnés des commentaires du GDMA.

 

Télécharger la notice de la prise d'échantillon BVD


SURVEILLANCES DES AVORTEMENTS BOVINS

Objectif :

Savoir si la vache qui a avorté a déjà été en contact avec le virus BVD

 

Comment ?

Depuis plusieurs années, un dépistage sérologique est effectué lors de chaque prise de sang effectuée par le vétérinaire suite à une déclaration d’avortement (coût de l’analyse pris en charge à 100% par le GDMA).

 

Interprétation des résultats :

Si l’animal est séropositif cela signifie qu’il a été au contact du virus BVD au cours de sa vie car il a développé des anticorps contre ce virus. Il n'est cependant pas possible d'affirmer que l'avortement est dû au virus du BVD.

Un nombre élevé de vaches avortées séropositives devra alerter l'éleveur sur une possible circulation virale récente.
En cas de série d'avortements, des investigations pourront être menées sur les avortons. Le laboratoire peut réaliser une recherche du virus BVD sur les organes de ces avortons.

Remarque : Nous vous rappelons que la déclaration d’un avortement auprès de votre vétérinaire sanitaire est obligatoire. Ce dernier viendra alors réaliser un prélèvement pour la recherche de la Brucellose. Le coût de la visite et des analyses est pris en charge en intégralité par l’Etat.

Pour en savoir plus sur les avortements bovins : cliquer ici


ASSAINISSEMENT DU TROUPEAU - PASSAGE DU VIRUS BVD-MD CONNU

Objectif :

Pour les cheptels avec suspicion clinique confirmée après dépistage (confirmation d'au moins un I.P.I. ou forte proportion d'animaux séropositifs parmi les génisses), il s’agit de proposer un protocole d’assainissement afin d’arrêter la circulation du virus du BVD au sein du troupeau.

 

Comment ?

Actions mises en œuvre par le GDMA de l’Indre
  • Appui technique : Visite d'élevage avec le GDMA et votre vétérinaire
  • Aide aux analyses : Convention d'assainissement pour une prise en charge des analyses complémentaires (devis établi lors de la visite) pour le dépistage des I.P.I. parmi les jeunes générations (génisses de 1 et 2 ans en général). Ces analyses sont prises en charge à 75% des montants HT par le G.D.M.A dans la limite de 650 € par élevage.
  • Aide à l’élimination des IPI : Convention d'assainissement pour une indemnisation éventuelle des IPI éliminés volontairement ; si un I.P.I est identifié, son élimination est encouragée et aidée financièrement par le GDMA à hauteur de 150€ TTC pour l’abattage ou l’euthanasie sous 2 mois.
  • Suivi technique du cheptel : En lien avec le vétérinaire de l’élevage, surveillance de l’arrêt de la circulation du virus dans le troupeau (analyses réalisées sur les génisses de renouvellement).

 

Principe général du plan d’assainissement
  • Dépistage et mise en évidence de tous les bovins IPI qui peuvent se trouver dans le troupeau afin de les éliminer pour qu’ils ne propagent plus l’infection. Le protocole d’analyse sera adapté en fonction de la situation du cheptel.
  • Recherche de tous les IPI à naître suite à l’élimination du dernier IPI. Certains sont en effet encore dans le ventre de leurs mères. Des analyses permettent de les dépister dès la naissance. Le protocole d’analyse sera également adapté en fonction de la situation du cheptel.
  • Vérifier que le virus de la BVD a arrêté de circuler : à faire quelques mois après l’élimination du dernier I.P.I..
  • Mettre en œuvre les mesures complémentaires de prévention afin d’éviter toute nouvelle contamination. Ces mesures sont à adapter à la situation du cheptel et aux risques encourus (vaccination éventuelle).

 

Définition animal IPI ou veau IPI :

Veaux I.P.I - Infectés Permanents Immunotolérants : Les IPI proviennent de vaches sensibles qui sont contaminées par le virus BVD au cours de leur gestation (entre 40 et 125 jours de gestation). Ces animaux, infectés durant la gestation et qui présenteront des retards de croissance, sécréteront le virus toute leur vie de leur naissance et jusqu’à leur mort. Ces animaux sont viropositifs (positifs à la recherche de virus) et Ils ne fabriqueront jamais d’anticorps (séronégatifs : négatifs à la recherche d’anticorps). 
Considérés comme des « Bombes à virus », ils disséminent en permanence le virus dans l’élevage tout au long de leur vie et contaminent de nouveaux animaux (infections transitoires pouvant atteindre tous les animaux ou franchir la barrière placentaire pour créer un nouvel I.P.I.).
Les I.P.I. peuvent être normaux et passer ainsi inaperçu ou présenter des signes cliniques variés : retard de croissance, affections néo-natales graves, présenter des problèmes d'infécondité,ect... Les animaux I.P.I. ont également une forte tendance à développer la maladie des muqueuses (entérite hémorragique aiguë entraînant une mort rapide) et meurent généralement avant l’âge de 2 à 3 ans. C’est pourquoi il est très rare de trouver des animaux I.P.I. adultes.

Remarque : Il n'existe à ce jour aucune obligation d'assainissement ou d'abattage vis à vis de la BVD-MD.

 

 

 

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