La Petite Douve du foie ou dicrocoeliose est surtout connue comme parasite des ovins, mais affecte également les bovins; les oeufs sont très résistants aux conditions climatiques, ce qui signifie que les pâtures contaminées le sont toute l'année.

 

 

 

Les intermédiaires sont des petits gastéropodes puis des fourmis ; La transmission aux bovins peut se faire par exemple via l'utilisation de pâtures réservées aux ovins ; elle est favorisée par des prairies sèches, où l'on rencontrera à la fois les escargots et les fourmis.
Les signes cliniques sont les mêmes que ceux rencontrés pour la Grande Douve du foie, mais sous forme atténuée (moins de dégradation des canaux biliaires, ces parasites étant, comme leur nom l'indique, bien moins épais que leurs cousins). Il n'y a pas de développement de l'immunité face à la petite douve du foie ; son dépistage et son traitement sont délicats.

 

 

Le Saviez vous ?
Les fourmis changent de comportement sous l'influence des larves de la Petite Douve. La fourmi parasitée "escalade" une tige de graminée et s'accroche à sa pointe, ce qui augmente fortement la probabilité qu'un ruminant l'avale en broutant.

 

DESCRIPTIF DE LA MALADIE 

 

Ce parasite suscite de plus en plus d’intérêt depuis quelques années car il peut devenir pathogène sous certaines conditions d’élevage et d’infestation. Il est à l’origine d’une parasitose aigue, grave et rare due au passage des stades immatures dans la caillette et l’intestin. Les stades adultes sont considérés comme peu pathogènes et les troubles peuvent apparaitre suite à l’accumulation des parasites dans le rumen.

 

En France, trois espèces de paramphistomes sont pathogènes chez les ruminants :

  • Paramphistomum daubneyi (chez les bovins exclusivement).
  • Paramphistomum ichikawai (chez les ovins).
  • Paramphistomum cervi ( = leydeni)  (chez les ruminants sauvages).

Le paramphistome se rencontre, au stade adulte, dans le rumen des ruminants, d’où son appellation courante « douve de la panse ». A l’état adulte, il y vit groupé en colonies de quelques dizaines à quelques centaines d’individus.

 

Signes cliniques

Il existe deux manifestations cliniques de la maladie, une due aux migrations des stades immatures, l’autre due à l’accumulation des adultes dans le rumen.

Forme causée par les migrations des immatures :

Les stades immatures s’attachent aux  parois de l’intestin grêle. Lorsqu’il y a infestation par une grande quantité de stades immatures, cela peut causer une inflammation de l’intestin, entrainant une maldigestion et une malabsorption. Les fortes infestations se traduisent par une diarrhée abondante noirâtre qui peuvent conduire à la mort de l’animal ou en faire une non valeur économique.  Ces formes sont rares.

Forme liée aux adultes :

Le paramphistome adulte est considéré comme peu pathogène.  On peut observer des formes de maladie chronique due à l’accumulation de paramphistomes adultes. Ceux-ci peuvent entrainer une gène mécanique à l’origine de ballonnements, de douleur et d’amaigrissement. Les signes cliniques évoquent une réticulo-péritonite traumatique (réaction inflammatoire liée à la présence d’un corps étranger ayant transpercé le réseau).

Contamination

Le paramphistome a un cycle parasitaire qui comporte un hôte intermédiaire. Il s’agit d’un mollusque, la limnée tronquée ou petite limnée. Ce mollusque héberge le parasite pendant une phase de son développement.

La limnée vit en milieu humide. On la retrouve au bord des mares, dans les aires marécageuses, autour des abreuvoirs ou même dans les empreintes d’animaux remplies d’eau. C’est cette limnée qui libère dans le milieu les formes parasitaires immatures (métacercaires) qui vont infester les animaux. La limnée est indispensable au cycle du paramphistome. En l’absence de limnée, il n’y a pas de paramphistome.
Cet hôte intermédiaire est très résistant : l’hiver, ou lors de sécheresse, la limnée s’enfouit dans le sol et remonte dès le retour de l’humidité. L’infestation est donc majoritaire au printemps ou à l’automne, lorsqu’il y a plus de zones humides favorables à la vie de la limnée.

 

 

 LA LUTTE CONTRE LES PARAMPHISTOMES

 

Diagnostic

Il se fait par coproscopies (il n’existe pas de dosage sérologique). L’échantillonnage nécessite des prélèvements de fèces sur 5 animaux par lot. La récolte de fèces doit se faire directement sur l’animal à l’aide d’un gant de fouille et non par la collecte de fèces tombés à terre. Le nombre d’œufs excrétés est proportionnel à la quantité d’adulte dans le rumen. Les paramphistomes ont une durée de vie longue (5 à 7 ans). Ils s’accumulent dans le rumen tout au long de la vie de l’animal. Suivant les résultats des analyses réalisées, un traitement contre le paramphistome peut être réalisé.

 

Prévention

La prévention passe par l’aménagement des zones humides telles que les jonçais, les rigoles et berges des ruisseaux, des mares ou des étangs. 

L'observation permet de cibler les parcelles à risque et mettre en place des mesures plus "agronomiques" (drainage, parcage des zones humides dans la mesure du possible,...). .

Aucune spécialité ne dispose actuellement d’AMM pour le traitement de la paramphistomose. Cependant des essais ont démontré que, concernant la lutte contre le paramphistome, une seule molécule est efficace et disponible : l’oxyclozanide. Le traitement doit être effectué par voie orale selon les prescriptions de votre vétérinaire traitant.

 

 

 

DESCRIPTIF DE LA MALADIE

 

L’infestation des ruminants par la grande douve (Fasciola hepatica) est appelée fasciolose. Les animaux peuvent être infestés par la  douve dans les prairies avec des zones humides. La contamination des animaux se fait par ingestion des formes immatures (métacercaires) de Fasciola hepatica. Ces immatures vont s’accumuler dans les canaux biliaires du foie. La migration du parasite dans le foie va provoquer la destruction des tissus et l’apparition de cicatrices (fibrose, cholangite) qui sont un motif de saisie à l’abattoir. A la perte économique directe liée à la saisie des foies douvés, il faut  rajouter les pertes indirectes causées par le parasite. Les animaux atteints vont avoir des troubles des fonctions hépatiques. Cela entraine des retard de croissance, des problèmes de reproduction et une baisse d’immunité. La douve peut conduire à la déstructuration totale du foie.

Les animaux ne développent pas d’immunité contre la douve. Cependant, l’infestation par la douve entraine des réactions inflammatoires qui permettent l’élimination d’une partie des douves mais qui sont nocives pour les  animaux.

 

Signes cliniques

La présence du parasite pénalise la croissance, la reproduction, retarde l’engraissement des animaux et provoque une baisse d’immunité. L’infestation par la grande douve peut réduire la résistance aux infections bactériennes et virales ainsi que l’efficacité des vaccinations. La qualité du colostrum peut être altérée chez des vaches infestées par la douve (incidence possible sur les maladies néonatales).

Beaucoup de foies sont saisis en abattoir. Les causes de saisies sont les abcès, les adhérences, la présence de grande douve ou de petite douve, les lésions dues au passage (récent ou pas) de la douve dans les canaux biliaires…

ATTENTION, les informations sur les saisies de foie ne remontent pas toujours à l’éleveur.

 

Mode de transmission

La douve a un cycle parasitaire qui comporte un hôte intermédiaire. Il s’agit d’un mollusque, la limnée tronquée ou petite limnée. Ce mollusque héberge le parasite pendant une phase de son développement.  La limnée vit en milieu humide. On la retrouve au bord des mares, dans les aires marécageuses, autour des abreuvoirs ou même dans les empreintes d’animaux remplies d’eau. C’est cette limnée qui libère dans le milieu les formes parasitaires immatures (métacercaires) qui vont infester les animaux. La limnée est indispensable au cycle de la douve. En l’absence de limnée, il n’y a pas de douve.

Cet hôte intermédiaire est très résistant : l’hiver, ou lors de sécheresse, la limnée s’enfouit dans le sol et remonte dès le retour de l’humidité. L’infestation a donc lieu surtout au printemps ou à l’automne, lorsqu’il y a plus de zones humides.

 

LUTTE CONTRE LA GRANDE DOUVE

 

Diagnostic

La sérologie est recommandée pour le dépistage de la grande douve. Il est nécessaire de prélever le sang de plusieurs animaux par lot (animaux ayant la même conduite de pâturage). Le nombre de prélèvements est à raisonner suivant la taille du lot. Les anticorps sont détectables dans le sang des bovins dès 15 jours après l’infestation et persistent 2 à 6 mois après disparition du parasite (après traitement efficace).

La prophylaxie annuelle peut être l’occasion de faire le point sur la situation de votre cheptel. Vous pouvez demander une analyse « sérologie grande douve » sur un ou plusieurs mélanges (en fonction du nombre de lot) prélevés à l’occasion de la prophylaxie. Parlez-en à votre vétérinaire.

La coproscopie ne permet pas de détecter tous les animaux infestés et les résultats doivent être interprétés avec prudence. En effet l’excrétion des œufs de grande douve dans les bouses est faible et aléatoire. Cependant, une mise en évidence d’œufs dans les fèces indique que l’animal est infesté.

 

Prévention

La prévention passe par l’éviction ou l’aménagement des zones humides telles que les jonçais, les rigoles et berges des ruisseaux, des mares ou des étangs.  L'observation permet de cibler les parcelles à risque et mettre en place des mesures plus "agronomiques" (drainage, parcage des zones humides dans la mesure du possible,...).

L’évolution du stade immature vers le stade adulte se fait en plusieurs semaines. En prenant en compte ce paramètre, les traitements fasciolicides utilisés peuvent être classés en deux grandes familles : les adulticides, actifs uniquement sur les douves adultes et les "larvicides + adulticides", efficace en plus sur les stades immatures.

 2 types de stratégies de traitement peuvent être adoptées par l’éleveur pour éliminer toutes les douves des animaux :

  • « adulticide + larvicide » à la rentrée en bâtiment.
  • deux  « adulticides » à huit semaines d’intervalles (un à la rentrée et un huit semaines après).

Dans tous les cas, les résultats d'analyse  et les stratégies de traitement doivent être discutés avec le vétérinaire pour élaborer la meilleure stratégie de gestion de la douve.

 

 

 

 

 

DESCRIPTIF DE LA MALADIE

La strongylose respiratoire ou dictyocaulose, est une maladie respiratoire des animaux au pâturage.

On l’appelle aussi « toux d’été ». Les épisodes cliniques de la maladie peuvent avoir des conséquences économiques importantes avec des pertes de production et éventuellement de la mortalité.

Les dictyocaules ont un cycle qui peut être très rapide lorsque les conditions environnementales sont favorables (humidité, chaleur et bonne oxygénation). En cas de forte infestation, des signes cliniques peuvent apparaitre malgré l’immunité développée par les bovins adultes vis à vis de ce parasite. Les épisodes cliniques peuvent être très graves avec une évolution rapide. Cette maladie nécessite donc d’établir un diagnostic et une intervention rapides et précis. 

 

 Signes cliniques 

Les signes cliniques de la dictyocaulose sont liés à la présence des parasites dans les bronches et la trachée. Ils occasionnent une gène au passage de l’air. Les animaux malades vont avoir des difficultés respiratoires. Les principaux signes sont de l’essoufflement, de la toux, du jetage. En l’absence de surinfection par des bactéries ou des virus, il n’y a pas de fièvre. Ces signes respiratoires sont associés à de l’amaigrissement, des chutes de production et l’évolution peut même conduire à la mort de l’animal en cas d’infestation massive.

La mise en place de l’immunité vis à vis de Dictyocaulus viviparus est rapide (8 à 10 jours) mais elle n’est pas durable et peut ne pas suffire à protéger les animaux lors d’infestation massive.

 

Contamination

Il n’y a pas d’hôte intermédiaire dans le cycle des strongles respiratoires. Les larves de stade 1 sont excrétées dans les bouses. Certaines  larves de stades 3 peuvent monter sur un champignon qui se développe dans les bouses. Lorsque ce champignon éclate pour disséminer ses spores, il dissémine également les larves L3 jusqu’à une distance de 3 mètres. Cela signifie qu’elles sont en dehors du cercle de répugnance des bouses, prêtes à être ingérées par les bovins. Les autres L3 restent dans les bouses et sont disséminées par le piétinement des bovins, par les eaux de ruissellement au encore via un vers de terre.

Une fois ingérées, les larves passent dans l’intestin. De là, elles gagnent la circulation sanguine puis les poumons. Dans les poumons, elles passent dans les bronches et deviennent adultes, pondent des œufs. Les larves remontent par la trachée et sont dégluties avant d’être excrétées dans les matières fécales.

Ces parasites ont un cycle rapide et les femelles pondent une très grande quantité d’œufs.

Il peut donc y avoir une grande quantité de parasite sur les parcelles lorsque les conditions sont favorables (chaleur et humidité).

Il y a des animaux qui sont porteurs latents de strongles respiratoires et qui peuvent être à l’origine de la contamination d’un élevage, surtout si les animaux sont naïfs. Comme toujours, il faut être prudent à l’introduction d’un animal et effectuer un traitement si cela s’avère nécessaire.

 

LA LUTTE CONTRE LES STRONGLES PULMONAIRES 

 

Diagnostic

Le diagnostic se fait par coproscopies. La récolte de fèces doit se faire directement sur l’animal à l’aide d’un gant de fouille et non par la collecte de matières fécales tombées à terre.

Le diagnostic repose sur la mise en évidence de larve de stade 1 dans les matières fécales. Les larves étant très sensibles, il faut que les prélèvements soient transmis au laboratoire dans les 6 heures suivant le prélèvement en les conservant au frais. Les prélèvements sont réalisés sur des animaux ayant des signes cliniques pour confirmation du diagnostic clinique. 

Il faut penser aux éventuelles surinfections lors du diagnostic surtout si l’animal a de la fièvre ou si l’épisode dure.

 

Prévention

La prévention des strongyloses respiratoires passe par l’immunisation des animaux dans les cheptels infestés. Comme pour les strongles digestifs, il faut réaliser une bonne gestion des pâturages (rotation, fauches, drainage). Pour les cheptels qui ne sont pas infestés, il faut être prudent lors d’introduction d’animaux qui peuvent être des porteurs sains de dictyocaules.

Le traitement des animaux contre la dictyaucolose se fait une fois que le diagnostic est confirmé par coproscopie. Le traitement passe par l’administration d’un antiparasitaire. En fonction de l’état de l’animal et d’éventuel surinfection, il peut être nécessaire d’avoir recourt à un anti-inflammatoire et/ ou antibiotique.

En cas d’infestation très importante, l’utilisation du lévamisole, qui tue très rapidement les parasites, peut entrainer des œdèmes aigus du poumons. Il faut être prudent lors du traitement. En fonction de la saison et du taux d’infestation, il peut être intéressant d’utiliser des molécules rémanentes permettant d’éviter de nouveaux cas. 

 

 

GERER LES STRONGLES C'EST GERER L'EQUILIBRE

 

Chaque élevage a une configuration différente et la gestion du parasitisme, comme pour toutes les maladies, doit être adaptée et raisonnée en fonction de l’élevage.

Les strongles digestifs entrainent des retards de croissance, de l’amaigrissement, des diarrhées pouvant être sévères et des baisses de production. La bonne gestion globale des strongles dans l’élevage peut permettre d’atteindre un équilibre entre les strongles et les bovins. Cet équilibre permet de diminuer le nombre de traitements antiparasitaires dans l’élevage.

L’adaptation du nombre de traitement présente plusieurs avantages en élevage : intérêt économique, intérêt pour l’environnement, limiter l’apparition de résistance des strongles aux traitements, image de la filière vis-à-vis des consommateurs.

 

*L’hypobiose est une forme de survie des parasites. A l’automne, les larves L4 se nichent dans la muqueuse de la caillette et y reste sans évoluer pendant tout l’hiver. Le cycle parasitaire reprend au printemps suivant.

 

GERER LES STRONGLES CHEZ LE VEAU

 

Le veau ne part pas gagnant face aux strongles...

 

A partir de l'âge de 4 mois, les veaux allaitants deviennent très multiplicateurs car ils mangent suffisamment d’herbe et ils ne sont pas immunisés.

 

 

En maitrisant des paramètres, on peut arriver à un équilibre sans traitement

 

Si on veut adapter le nombre de traitement, il faut réfléchir les parcelles de pâturage des veaux sous la mère et des veaux au sevrage. Il faut prendre en compte :

- la hauteur d’herbe : éviter le pâturage ras, les larves se concentrent sur le bas de l’herbe.

- la densité animale : chargement instantané élevé  mais total faible / effet de dilution des larves.

- l’utilisation précédente du pâturage : éviter de faire pâturer les veaux au sevrage sur des parcelles d’animaux non immunisés.

- les fauches : si la parcelle a été fauchée et non pâturée, elle peut être considérée comme saine.

- le pâturage alterné avec d’autres espèces : efficace pour la lutte contre les strongles digestifs, attention aux autres maladies.

 

Les conditions environnementales peuvent mettre fin à cet équilibre au détriment du veau!

 

Les premiers signes de rupture d’équilibre sont difficiles à identifier : baisse des performances zootechniques /    retard de croissance.

Il est intéressant de peser régulièrement et systématiquement les animaux pour faire un suivi des GMQ et être alerté en cas de retard de croissance ou de perte de poids.

 

L’idéal est de faire un diagnostic avant de traiter. Une suspicion peut être confirmée par une coproscopie durant la saison de pâturage, sur des animaux de moins de 10 mois. Sur les animaux plus âgés, de 1ère et 2ème année de pâture, il faut réaliser un dosage de pepsinogène sur 5 à 10 animaux d’un même lot d’animaux, à la rentrée en stabulation ou au pâturage.

 

 LA LUTTE CONTRE LES STRONGLES DIGESTIFS

 

Dosage de pepsinogène sérique

Le dosage est réalisé sur le sang. Le résultat s’interprète à partir de la moyenne des dosages pour 5 à 10 animaux d’un même lot de pâturage.

Les résultats ne sont interprétables que pour les génisses de 1ère ou 2ème année de pâturage.

 

Les résultats des dosages de pespsinogène permettent d’une part de raisonner un traitement à la rentrée en stabulation,  d’autre part, de faire un bilan de la gestion parasitaire pour l’année écoulée. Cela contribue à l’adaptation du plan de gestion des parasites pour l’année suivante. Des résultats autour de 1000 mUtyr montrent que le parasitisme a été bien géré dans le lot concerné et que les animaux sont en train d’acquérir leur immunité sans trop souffrir du parasitisme par les strongles.

Il faut penser également à la gestion des autres parasites tels que la douve ou le paramphistome.  Pour la douve, un sérologie peut être réalisée à la rentrée en stabulation sur 5 à 10 animaux par lot de pâturage. Pour les paramphistomes, la coproscopie permet de confirmer la suspicion. La douve et le paramphistome ont le même cycle avec un hôte intermédiaire vivant dans les zones humides.

 

 Coproscopie

Les coproscopies n’apportent d’informations que pour les jeunes veaux de moins de 10 mois. Cependant, c’est un outil diagnostic très intéressant pour d’autres parasites telles que les paramphistomes, les strongles respiratoires, les petites douves ainsi que les coccidies, les strongyloïdes et les ascaris chez les veaux.

Il faut veiller à récolter suffisamment de matières fécales, directement dans le rectum des animaux.

Les matières fécales doivent être conservées au frais et être amenées pour analyses 1 à 2 jours après le prélèvement au plus tard. Pour la recherche des strongles respiratoires, il faut transmettre les prélèvements dans les 6 heures suivant la récolte.

 

Modalités de traitements disponibles

Il existe quatre modes de traitement différents :

- traitement non rémanent à action immédiate (1)

- traitement rémanent (2)

- traitement avec des bolus à libération prolongée (3)

- traitement avec des bolus à libération séquentielle : protège les animaux durant 3 mois environ (4)

 

 

L’option de traitement est à discuter avec votre vétérinaire en fonction des lots d’animaux, du contexte et des objectifs de l’élevage.

 

 

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